Juste avant son premier départ en mondial avec Iron Dames, Sarah
Rumeau a rencontré la femme ayant connu le plus de succès dans l’histoire du
WRC sur la Place du Casino de Monaco.
Engagée avec une Citroën C3 Rally2, la Française a fini
neuvième en WRC2 du coup d’envoi de la saison. Sa compatriote, qui a brillé avec
l’équipe officielle d’Audi, a remporté quatre victoires en WRC et a été
vice-championne du monde des pilotes en 1982.
« Je l’avais déjà croisée », a confié Sarah Rumeau
à WRC.com. « C’était il y a un an lors d’une interview, mais c’était très
bref. Quand Michèle est venue me voir à Monaco, c’était un moment très
particulier. C’était mon premier Rallye Monte-Carlo et j’avais vraiment hâte d’y
être. Elle m’a donné des petits conseils, mais ça reste entre nous ! »
Copilotée par Julie Amblard, la jeune femme âgée de
vingt-neuf ans s’est réjouie de venir à bout du rallye le plus exigeant
techniquement du calendrier, le tout sans incident majeur. Cette année, le duo
disputera six autres manches du WRC, avec des apparitions prévues au Portugal,
en Italie, en Grèce, en Finlande, en Europe centrale et en Arabie saoudite.
« Nous sommes vraiment satisfaites de notre rallye »,
a-t-elle déclaré. « Nous avons fait ce que l’on attendait de nous en tant
qu’équipe, en engrangeant un maximum d’expérience et en allant jusqu’au bout.
Nous avons même terminé dans les points sur cette épreuve difficile. Nous
aurions pu faire un peu mieux par moments avec un peu plus de connaissances sur
le terrain, les conditions, les pneumatiques et la voiture, mais nous avons
quand même pris beaucoup de plaisir pour cette première. À nous de poursuivre nos
progrès sur les prochaines courses. »
L’ascension de Sarah Rumeau et Julie Ambland en WRC2 fait
suite à leur saison réussie sur la scène nationale en 2024. Le duo s’est classé
cinquième du Championnat de France des Rallyes Asphalte et sixième du Championnat
de France des Rallyes Terre.
« Il y a pas mal de choses qui changent entre ces deux
niveaux, notamment au niveau des trajectoires après le passage des Rally1 comme
il ne faut vraiment pas dévier de la ligne », explique-t-elle. « L’évolution
entre les deux boucles est également une nouveauté. On ne peut pas imaginer
l’état de la route avant d’avoir fait une manche en mondial. Et au Monte-Carlo,
cela évolue même entre le passage de nos ouvreurs et le nôtre avec de grands écarts
de température. »