Première pour Fourmaux, premier leader du Rallye du Japon

Le dernier rendez-vous de la saison 2024 du Championnat du Monde FIA des Rallyes a commencé de manière spectaculaire avec une super-spéciale en duel dans un stade comble avant trois jours et vingt spéciales de compétition intense sur l’asphalte.

Adrien Fourmaux (M-Sport Ford Puma Rally1 Hybrid) prenait ainsi les commandes avec une demi-seconde d’avance sur Ott Tänak (Hyundai i20 N Rally1 Hybrid). Enfant du pays hôte, Takamoto Katsuta (Toyota GR Yaris Rally1 Hybrid) faisait le bonheur des fans en s’installant au troisième rang, trois dixièmes plus loin.

Fort de cinquante-huit départs en WRC avec quatre podiums à son actif dans la catégorie reine, Adrien Fourmaux prenait ainsi les commandes d’un rallye pour la première fois de sa carrière. L'enthousiasme du Français était contagieux alors qu'il savourait ce moment.

« Je ne pouvais pas venir au Japon sans néons », plaisantait-il en référence à l’éclairage insolite sous sa voiture. « Je vis toujours mon rêve d’enfance. J’ai vraiment pris du plaisir et c’était génial de voir autant de spectateurs ici. »

Quatrième, Elfyn Evans (Toyota GR Yaris Rally1 Hybrid) pointait à neuf dixièmes de seconde seulement du leader et 1’’3 devant Thierry Neuville (Hyundai i20 N Rally1 Hybrid), qui n’a besoin que de six points pour décrocher son premier titre mondial chez les pilotes.

« Nous comptons clairement les spéciales », confiait le Belge. « Les objectifs sont clairs pour l’équipe. Tout le monde est motivé, mais calme. Une fois le rallye lancé, il est plus facile de gérer le stress. Il faut juste rester concentrés et faire notre travail. »

Octuple champion du monde des rallyes, Sébastien Ogier (Toyota GR Yaris Rally1 Hybrid) égalait le temps de Thierry Neuville. Grégoire Munster (M-Sport Ford Puma Rally1 Hybrid) et Andreas Mikkelsen (Hyundai i20 N Rally1 Hybrid) suivaient dans cet ordre, malgré des problèmes d’alimentation en carburant pour le Norvégien.

« J’étais à court d’essence ! », s’exclamait Andreas Mikkelsen. « La voiture a commencé à caler et j’ai dû zigzaguer pour qu’elle continue. Nous avons failli ne pas atteindre la ligne d’arrivée. »

La neuvième place revenait à Nikolay Gryazin (Citroën C3 Rally2), premier leader en WRC2 devant Sami Pajari (Toyota GR Yaris Rally2). Prétendant au titre, ce dernier doit finir dans les deux premiers de la catégorie pour être couronné.

L’action reprendra vendredi avec huit spéciales couvrant plus de 125 kilomètres chronométrés.