Sébastien Ogier (Toyota GR Yaris Rally1 Hybrid) était l'un
des trois pilotes à boucler la spéciale de Pulperia (19,72 km) avant que l’ES1 ne
soit interrompue pour assurer la sécurité des spectateurs. Son temps lui
permettait de prendre près de dix secondes d'avance sur le reste du peloton.
Elfyn Evans (Toyota GR Yaris Rally1 Hybrid) répliquait dans
le test suivant pour revenir à 6’’6 avant que Sébastien Ogier ne sorte large et
percute un talus dans l'ES3. Le Français devait alors s'arrêter et changer une
roue arrière, perdant près de deux minutes dans l’opération. Son équipier gallois
s’emparait alors de la tête devant Kalle Rovanperä (Toyota GR Yaris Rally1
Hybrid).
Quatrième dans l’ordre des départs, Elfyn Evans trouvait les
différentes conditions difficiles à gérer : « C'est assez piégeux. La
surface est vraiment propre à certains endroits, mais ça glisse vraiment à
d'autres. »
Double champion du monde des rallyes en titre, Kalle Rovanperä
était peu satisfait de sa matinée malgré tout conclue par un scratch : «
Je ne me sens pas du tout à l'aise sur ces routes. Elles ne conviennent pas à
mon style de pilotage, et je me bats à la fois contre la voiture et contre moi-même.
»
Pour sa deuxième apparition seulement dans l’élite, Sami
Pajari complétait un triplé provisoire pour Toyota, 4’’4 seulement derrière
Kalle Rovanperä. Juste derrière lui, Grégoire Munster (M-Sport Ford Puma Rally1
Hybrid) signait l'une de ses meilleures entames de rallye, signant au passage le
troisième meilleur temps dans l'ES4.
Le Luxembourgeois retrouvait le parc d'assistance avec une
courte avance de quatre dixièmes de seconde sur Ott Tänak (Hyundai i20 N Rally1
Hybrid). Novice au Chili, Adrien Fourmaux (M-Sport Ford Puma Rally1 Hybrid)
pointait un dixième plus loin.
Leader du championnat, Thierry Neuville (Hyundai i20 N
Rally1 Hybrid) semblait souffrir des conditions glissantes en étant le premier
à s’élancer dans les spéciales. Le Belge était septième à mi-journée, à 6’’4 d’Adrien
Fourmaux.
Même si les malheurs de Sébastien Ogier renforçaient ses
chances de titre, Thierry Neuville restait concentré sur sa propre performance :
« J'attaque, mais nous ne pouvons pas faire grand-chose de plus. Nous
devons nous concentrer sur nous-mêmes. »
Comme l’octuple champion du monde, Mārtiņš Sesks (M-Sport
Ford Puma Rally1) heurtait un talus et concédait plus de cinq minutes pour
changer une roue et faire face aux dégâts.
En manque de confiance, Esapekka Lappi (Hyundai i20 N Rally1
Hybrid) finissait la matinée au huitième rang, à 18’’3 du leader. Neuvième, Nikolay
Gryazin (Citroën C3 Rally2) menait les débats en WRC2 devant Gus Greensmith (Škoda
Fabia RS Rally2).