Premier leader en signant les meilleurs temps des cinq
premières spéciales de la journée, Yohan Rossel (Citroën C3 Rally2) comptait 46’’5
d’avance sur son plus proche rival en WRC2.
Son rallye basculait toutefois dans la spéciale de Tarzan,
où il était contraint de s'arrêter après 11,9 km pour changer une roue. Le
Français concédait plus de deux minutes dans l’opération et glissait au sixième
rang du classement.
« Le seul point positif est que nous aurons une meilleure
position sur la route demain », déclarait-il. « C'est dur parce que nous avons
tout donné, mais c'est pareil pour certains adversaires. Il reste beaucoup de chemin
à parcourir. »
Quatrième au départ de la dernière spéciale du jour, Robert
Virves (Škoda Fabia RS Rally2) signait un temps sensationnel – 11’’1 plus
rapide que quiconque – pour se propulser en tête avec 1’’5 d’avance seulement sur
Sami Pajari (Toyota GR Yaris Rally2).
De manière remarquable, Robert Virves n’était pas supposé être
en Grèce il y a quelques semaines. Une campagne de financement participatif a toutefois
permis de récolter plus de 50 000 € auprès des fans estoniens, d’où la présence
au départ du pilote âgé de vingt-quatre ans.
Régulier dans des conditions difficiles, Kajetan
Kajetanowicz (Škoda Fabia RS Rally2) se plaçait en troisième position, 56’’6 derrière
Sami Pajari. Le Polonais comptait aussi 10’’7 de marge sur Fabrizio Zaldivar (Škoda
Fabia RS Rally2).
Équipiers chez Citroën, Nikolay Gryazin et Yohan Rossel suivaient
tandis que plusieurs protagonistes du WRC2, dont Pierre-Louis Loubet (Škoda
Fabia RS Rally2), Lauri Joona (Škoda Fabia RS Rally2) et Gus Greensmith (Škoda
Fabia RS Rally2) voyaient leur journée être écourtée.
Robert Virves prenait également les commandes en WRC2
Challenger. En parallèle, Armin Kremer (Škoda Fabia RS Rally2) faisait un grand
pas vers le titre en WRC Masters Cup en possédant trois minutes d'avance dans la
catégorie au terme de la première étape.