Éviter les pièges, la clé à l'Acropole selon Neuville

S’il se rend à Lamia avec vingt-sept points d'avance sur Sébastien Ogier, le Belge sait pertinemment que la dixième manche du calendrier a un appétit insatiable pour croquer les voitures et équipages à tous les niveaux.

Thierry Neuville s’est imposé il y a deux ans en Grèce, mais il a également connu des déceptions avant et après ce résultat. Il avait notamment été victime d’une casse de direction l’an dernier et il avait aussi été trahi par sa direction assistée en 2022.

« Le Rallye de l'Acropole est une épreuve très longue et difficile », a-t-il confié. « Dans l’habitacle, nous pouvons beaucoup souffrir de la chaleur et de la rugosité du terrain. Les spéciales changent constamment, donc nous rencontrons une variété de profils. Pour connaître un bon week-end, nous avons besoin d’un bon mélange de performances, de précision et de protection de la voiture. Des jantes solides sont également nécessaires pour protéger les pneus autant que possible. Nous menons toujours le championnat, donc il sera important de marquer un maximum de points sans trop attaquer ni tout risquer durant le week-end. »

Malgré la nature technique de l’Acropole dont Thierry Neuville raffole, le pilote Hyundai Motorsport attend avec impatience un défi différent après l’été européen à haute vitesse en Pologne, Lettonie et Finlande.

« J’aime beaucoup ce rallye, ses aspects techniques dans la gestion des pneus et de la voiture, et ses routes très différentes de ce que nous voyons habituellement », a-t-il ajouté. « Notre voiture est solide et nous sommes généralement performants en Grèce, donc j’espère que nous pourrons faire la même chose cette année. »