Les Hyundai i20 N Rally1 imprimaient leur rythme lors de la super-spéciale
disputée en lever de rideau de l’épreuve. Au cœur du Toyota City Stadium,
Thierry Neuville menait la charge alors que ses équipiers Esapekka Lappi et
Dani Sordo se classaient respectivement deuxième et quatrième.
Face à ce trio, Toyota avait du mal à trouver son rythme
lors de ce premier défi sinueux et technique. Takamoto Katsuta était le
meilleur représentant des Toyota GR Yaris Rally1 en cinquième position.
Impliqué dans un duel pour la deuxième place du championnat l’opposant
à Elfyn Evans, Thierry Neuville devançait Esapekka Lappi pour sept dixièmes de
seconde. Ott Tänak (M-Sport Ford Puma Rally1) complétait le premier trio de tête
à 1’’4 du leader.
« Nous ne nous posons pas de questions », affirmait le
Belge, déjà en confiance après avoir signé le meilleur temps du shakedown. « C’est
juste une question de plaisir et d’essayer de signer une nouvelle victoire.
C'est ce que nous voulons faire ce week-end, mais ce ne sera pas simple du
tout, et cela pourrait être encore plus difficile qu'il y a deux semaines au Rallye
d'Europe Centrale étant donné les conditions vues aux reconnaissances. »
Takamoto Katsuta devançait son équipier Kalle Rovanperä, sacré
pour la deuxième fois il y a à peine deux semaines. Pour son retour au volant
du M-Sport Ford Puma Rally1, Adrien Fourmaux le suivait de près alors que les Toyota
de Sébastien Ogier et d’Elfyn Evans se retrouvaient huitième et neuvième, à
près de cinq secondes de la tête.
« Ce n'est pas vraiment agréable de perdre plus de quatre
secondes d'emblée, mais c'est comme ça », admettait Sébastien Ogier. « Nous
devons vérifier pourquoi. Bien sûr, je ne prenais pas autant de risques, mais cela
fait quand même beaucoup. »
En WRC2, Nikolay Gryazin (Škoda Fabia RS Rally2) était
l'homme à battre. Il complétait le top dix pour partir sur de bonnes bases dans
son duel pour le titre en WRC2 Challenger face à Kajetan Kajetanowicz (Škoda
Fabia RS Rally2). Le Polonais le talonnait toutefois à 2’’2 seulement.