Kalle Rovanperä et Elfyn Evans, équipiers
et rivaux cette année dans la course, profitaient du soleil dans un café situé
d'un côté de la place du Château de Prague.
Là-bas? Thierry Neuville prend un
café avec son équipe et salue Ott Tänak, qui déambule dans le centre-ville avec
sa veste sur le bras. C’était un moment quelque peu surréaliste…
Et cela juste avant que Petr Pavel,
président de la République tchèque, ne sorte de son bureau pour voir ce qu’il
se passait. Le fait d’avoir un chef de l’État être un fervent partisan du
nouveau rendez-vous du WRC n’a pas échappé aux cohortes de fans ayant su non
seulement créer l’atmosphère, mais aussi comprendre l’importance de l’événement.
L'Autriche et l'Allemagne ont
toutes deux déjà figuré au calendrier du WRC, mais il s’agissait là du moment
dont rêvaient les fans tchèques.
La cérémonie de départ a exaucé leurs
vœux. Et le volet sportif a été à la hauteur des attentes avec l’une des épreuves
les plus engageantes et riches en action de l’histoire récente du WRC. Voir Kalle
Rovanperä, Jonne Halttunen, Andreas Mikkelsen et Torstein Eriksen tous célébrer
leur deuxième titre mondial était la cerise sur le gâteau pour le Rallye
d'Europe Centrale.
Après avoir parcouru de nombreux kilomètres
en République tchèque, il était temps de passer la première des nombreuses
frontières pour se rendre au parc d'assistance de Passau en Allemagne. Les spéciales
du week-end traversaient la frontière germano-autrichienne dans des conditions
de plus en plus ensoleillées.
À la fin de chaque journée, Passau
était l'endroit où il fallait être. Mais il fallait arriver tôt. Devant les
structures de chaque équipe, il y avait dix rangées places pleines à craquer de
fans dès l’arrivée des voitures.
La culture du rallye de ces trois
pays alliée à des décors automnaux alpins des plus pittoresques ont rendu cette semaine inoubliable.