Evans Evans (Toyota GR Yaris Rally1) aborde l’antépénultième manche du calendrier
avec un déficit de trente-trois points sur son équipier Kalle Rovanperä (Toyota
GR Yaris Rally1), actuellement en tête du Championnat du Monde FIA des Rallyes.
Si le Gallois termine huitième ou mieux dimanche après-midi, il prolongera donc
le suspense dans la course au titre.
Les deux pilotes du Toyota Gazoo Racing n’étaient séparés que d’une
demi-seconde après plusieurs passages dans la spéciale de Bio Bío (5,75 km)
faisant office de shakedown tout près du parc d'assistance de Concepción.
« C'était plutôt bien », confiait Elfyn Evans, qui avait établi le
temps de référence dans sa deuxième et avant-dernière tentative. « Il y aura
de grandes différences de conditions cette semaine, notamment entre vendredi et
samedi. Les décisions sur le plan des réglages seront donc assez difficiles à prendre. »
Le Chili accueille une manche du WRC pour la deuxième fois seulement et le
parcours du rallye a été radicalement modifié depuis la première édition
disputée en 2019.
Ses routes forestières fluides et ses paysages pittoresques sont déjà
appréciés des pilotes.
« Cela a l'air très joli », confiait Pierre-Louis Loubet (M-Sport Ford
Puma Rally1), troisième à 1’’1 d'Elfyn Evans. « Les spéciales sont très
agréables, donc j’espère que nous prendrons du plaisir sur ce rallye. »
Pour son retour en mondial pour la première fois depuis le Secto Rally
Finland au mois d’août, Teemu Suninen (Hyundai i20 N Rally1) était le pilote
Hyundai Motorsport le mieux classé au quatrième rang. Le Finlandais devançait Takamoto
Katsuta (Toyota GR Yaris Rally1) de deux dixièmes de seconde, le Japonais étant
lui-même un dixième devant Thierry Neuville (Hyundai i20 N Rally1).
Vainqueur de l’épreuve en 2019, Ott Tänak (M-Sport Ford Puma Rally1) se
plaçait en septième position devant Esapekka Lappi (Hyundai i20 N Rally1). Novices
dans la catégorie reine, Grégoire Munster (M-Sport Ford Puma Rally1) et Alberto
Heller (M-Sport Ford Puma Rally1) complétaient le top dix.