Debout à côté de sa Hyundai i20 N Rally1 dimanche après-midi, Thierry Neuville
s'est montré plutôt communicatif à l’arrivée de l'EKO Acropolis Rally Greece étant
donné que ses espoirs de victoire s'étaient envolés vingt-quatre heures plus
tôt en raison d'une casse de suspension.
Avec son abandon du samedi, le Belge est reparti bredouille de la dixième manche
du calendrier et accuse désormais un retard de 66 points sur le leader Kalle
Rovanperä. Chez les constructeurs, Toyota a accru son avance à 91 points sur
Hyundai.
Le départ du Rally Chile Bio Bío sera donné à la fin du mois et Toyota n’aura
besoin que d’inscrire treize unités de plus que Hyundai pour sceller le titre à
deux rallyes de la fin de saison. Mais Thierry Neuville pense-t-il que la
marque coréenne et lui puissent réaliser une remontada ?
« Non », a-t-il répondu. « Aucune chance. La voiture doit encore
progresser bien évidemment. L’équipe est en train de se restructurer et j’ai
beaucoup d’espoir et de confiance en nos progrès pour être bien mieux placés l’an
prochain. Je pense que nous savons quoi faire et il est évident que nous sommes
parfois encore en retrait par rapport à Toyota. Nous devons donc tous être sur
le pont. »
Thierry Neuville a remporté le Rally Italia Sardegna au mois de juin et
s'est toujours classé dans le trio de tête des autres rallyes dont il a vu l’arrivée
cette année, à l'exception de la Croatie (en raison d'une sortie) et du Kenya
(disqualification). Des problèmes mécaniques au Portugal et en Grèce l'ont
également empêché de monter sur le podium sur ces épreuves.
« Avec le recul, nous aurions été sur tous les podiums
à l’exception de la Croatie, où je suis sorti alors que j’étais en tête »,
a-t-il confié. « Au Portugal, nous aurions été sur le podium sans notre panne
de turbo. Si vous preniez toutes ces choses, oui, nous aurions été partout sur
le podium sans problème, y compris ici (en Grèce). Cela fait un peu mal. »