Le rallye qui a tout...

Dès que nous avons vu Ott Tänak courir avec Eliud Kipchoge avant que Ferdinand Omanyala, l'homme le plus rapide d'Afrique, n'affronte Kalle Rovanperä en duel à Athi River jusqu'à un dimanche tout simplement époustouflant, la septième manche du calendrier n'a jamais cessé de faire le spectacle.

Cette semaine légèrement différente était lancée dès le shakedown mercredi et la folie n'est jamais retombée après le tonneau de Takamoto Katsuta au volant de sa Toyota GR Yaris Rally1. Fort heureusement, le Japonais, Aaron Johnston et leur monture allaient parfaitement bien.

On pourrait très certainement en dire autant du président kenyan, William Ruto. Il a vécu ses premiers tours de roues en WRC à la droite de Pierre-Louis Loubet dans l'habitacle d'un Ford Puma Rally1 Hybrid et il a tout simplement adoré. De son propre aveu, il ne sait pas quand il renouvellera l'expérience dans une voiture de rallye, mais le Français et lui ne pouvaient pas s'empêcher de sourire.

Le ton était donné pour les quatre jours suivants : action, divertissement et plaisir.

La raison du shakedown anticipé d'une journée est de permettre d'organiser la cérémonie de départ au cœur de Nairobi et la première super-spéciale à Kasarani.

Il fallait voir l'accueil dans la capitale pour y croire. Les gens s'accrochaient à tous les points de vue pour apercevoir les meilleurs pilotes du monde dans la liaison et la foule était énorme pour suivre la spéciale en elle-même. Se tenir debout pour voir de grandes traînées de poussière réduire le paysage urbain emblématique à l'horizon était un moment à couper le souffle.

Ce n'était bien sûr rien par rapport à la suite. Dès que les locaux étaient sur place, le thème Safari est passé à la vitesse supérieure. Lions, zèbres, rhinocéros, impalas, à peu près tout ce que vous pouvez imaginer sur les routes autour du lac Naivasha.

Le Kenya est vraiment unique en cette belle saison qui est la nôtre et quel privilège de partager un événement aussi époustouflant avec un si beau groupe de personnes.

Et ce dernier jour ? Cela n'aurait pas pu être plus approprié. Quelle bataille, quelle conclusion nous laissant sur le bord de nos sièges après quatre jours époustouflants.

En un mot ? Brillant. Nous comptons déjà les jours avant la grande aventure africaine de l'année prochaine.