Il n'a toutefois fallu qu'une spéciale à Petter Solberg pour leur prouver le contraire.
Alors champion du monde en titre, le Norvégien et sa Subaru Impreza WRC s'élançaient en deuxième position dans l'ordre des départs, derrière la Citroën Xsara WRC de Sébastien Loeb. Fort du scratch avec 16''8 d'avance après 28,69 km, Petter Solberg semblait rarement troublé sur la route de la victoire sur la magnifique île de Sardaigne.
C'est aussi pour cette raison que sa monture et lui seront loués pour la vingtième édition du rendez-vous italien sur ces mêmes routes rocailleuses ce week-end.
À vrai dire, la seule véritable menace pour Petter Solberg en 2004 concernait une éventuelle surchauffe de son moteur causée par une fuite. Un temps privée de l'un de ses célèbres quatre cylindres à plat sur quelques spéciales, la Subaru poursuivait néanmoins son chemin. Même assis avec deux minutes d'avance sur Sébastien Loeb, le Norvégien continuait de remporter des spéciales dans la dernière journée.
De son côté, Sébastien Loeb devait assurer le plus gros du balayage vendredi. Cet handicap, mais aussi le fait que sa Xsara ne semblait pas totalement à son aise en termes de différentiels, l'obligeait à se contenter des points de la deuxième place pour le premier podium célébré à Olbia. Son équipier Carlos Sainz assurait un double podium à Citroën en terminant troisième.
La place de la Sardaigne était dès lors gravée dans le calendrier. Le monde était tombé amoureux du défi représenté par le changement des lieux. Et cela n'a pas évolué depuis.
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