Emil Lindholm prendra le départ au Japon en étant à égalité de points avec son principal rival, Kajetan Kajetanowicz, lui aussi engagé sur une Škoda Fabia Rally2. Avec la prise en compte du retrait du plus mauvais résultat, le pilote du Toksport WRT possède cependant un léger avantage.
Andreas Mikkelsen est en tête du classement général, mais le Norvégien a déjà disputé le maximum de sept rallyes autorisés en une saison en WRC2. Un bon résultat d'Emil Lindholm ou de Kajetan Kajetanowicz sur l'archipel nippon le mettrait donc hors de course tandis que le Finlandais serait assuré du titre s'il terminait devant son rival polonais à Aichi.
« Nous verrons bien », élude Emil Lindholm. « Je dirais que nous sommes bien placés concernant le Japon. Si nous finissons devant Kajto, cela sera clair pour la bataille pour le titre. Généralement, c'est mieux pour nous quand un rallye est nouveau pour tout le monde. Nous partons tous d'une page blanche et personne n'a d'expérience préalable. Je suppose donc que cela pourrait aussi jouer en notre faveur. J'ai également vu que le Japon a des routes assez lentes et sinueuses, en particulier au cœur de la Power Stage. J'ai hâte d'y être. »
Emil Lindholm était un peu frustré après sa dernière apparition au RallyRACC - Rally de España. Bien qu'il ait terminé deux places devant Kajetan Kajetanowicz, le Finlandais aurait pu prétendre à un meilleur résultat que sa quatrième position sans un tête-à-queue dans la deuxième spéciale.
Cet incident aurait pu être bien pire même s'il a causé une crevaison coûtant près d'une minute au prétendant au titre.
« Nous avons chuté au quatorzième rang ou quelque chose comme ça et nous avons réussi à remonter à la quatrième place et à prendre le maximum de points dans la Power Stage », a-t-il expliqué. « C'était le mieux que l'on puisse faire après nos problèmes. Sans cette spéciale - même si c'est impossible en rallye - cela aurait été un bon week-end ! »
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