Élu au côté du président Mohammed Ben Sulayem en décembre dernier, Robert Reid a confié à WRC.com qu'il se réjouissait de suivre une campagne disputée tout au long de l'année avec la nouvelle génération de voitures hybrides.
« La nouvelle formule a l'air très prometteuse », a déclaré l'ancien copilote sacré au plus haut niveau avec Richard Burns en 2001. « L'élément hybride suscite clairement beaucoup d'intérêt. Il y a eu quelques petits soucis au début du shakedown et peu après le départ [du Monte-Carlo], mais je pense que nous sommes bien placés dans l'ensemble pour aller de l'avant. »
Le rallye a été marqué par la bataille palpitante entre le Ford Puma de Sébastien Loeb et la Toyota GR Yaris de Sébastien Ogier. L'Alsacien a finalement signé sa 80e victoire en WRC après une crevaison de son rival dans l'avant-dernière spéciale du parcours.
« Les performances des voitures étaient excellentes au Monte-Carlo et il est indéniable que les écarts sont serrés », a-t-il ajouté. « C'était un rallye plutôt sec et nous avons vu les trois constructeurs remporter des spéciales et les meilleures M-Sport Ford et Toyota à égalité après la deuxième spéciale du samedi. C'est un premier indicateur pouvant signifier que personne n'a un avantage ferme. Certes, nous savons tous à quel point le Monte-Carlo est spécifique, y compris sur le sec. Nous en saurons plus au fur et à mesure de l'année avec les rallyes sur surface meuble, mais les écarts semblent plutôt faibles jusqu'à présent. Je suis vraiment impressionné par la façon dont les constructeurs ont tous adopté et appliqué ces nouvelles règlementations. Au-delà de l'élément hybride, c'est également formidable de voir ce nouveau carburant non-fossile durable désormais utilisé par les voitures. C'est une autre grande étape pour le WRC. »
Déjà présent au Monte-Carlo, Robert Reid devrait se rendre à Umeå en fin de mois pour la deuxième épreuve de la saison au Rallye de Suède (24-27 février).
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