Petr Borodin (Ford Fiesta Rally3) prenait ce vendredi les
commandes d’une catégorie marquée par sa diversité puisque les treize premières
places étaient occupées par des pilotes de treize nationalités différentes.
Passé en tête grâce à son meilleur temps dans l'ES7, il
conservait les commandes dans les trois dernières spéciales du jour pour rentrer
au parc d’assistance avec 20’’7 d'avance sur le Français Matteo Chatillon (Renault
Clio Rally3), lui-même 13’’1 devant l’Irlandais Eamonn Kelly (Ford Fiesta
Rally3).
L'une des principales histoires de la journée était celle d’Henri
Hokkala (Ford Fiesta Rally3). Sur ses terres, le Finlandais s’était construit
un avantage confortable de 18’’1 sur l'Estonien Romet Jürgensson (Ford Fiesta
Rally3) dans les cinq premières spéciales du rallye.
Le pilote âgé de vingt-neuf ans commettait toutefois une
erreur trahissant son inexpérience pour son deuxième départ seulement en WRC puisqu’il
partait en tonneau dans le premier passage dans Ruuhimäki. De son côté, Romet Jurgensson
se retrouvait coincé dans un fossé dans la même spéciale, ce qui permettait à Taylor
Gill (Ford Fiesta Rally3) d’hériter de la tête.
Parti s’installer en Finlande pour poursuivre sa carrière en
rallye, l'Australien âgé de vingt ans brillait dans son pays d'adoption avant
que la boue incrustée dans le radiateur de sa voiture ne provoque une
surchauffe dans l'ES7. Contraint à la prudence, Taylor Gill rétrogradait alors
au sixième rang.
Le protégé du programme FIA Rally Star tentera de rattraper
l'espoir local Jesse Kallio (Ford Fiesta Rally3), 3’’3 seulement devant lui avant
d’essayer de revenir sur Ali Türkkan (Ford Fiesta Rally3), actuellement quatrième
malgré une pénalité de dix secondes.